Culture / Authume

« Portraits de femmes en miettes » : Pascal Rinaldi a fait sensation

Voici les impressions d'Eric Tavernier à propos de l'invité de sa soirée, Pascal Rinaldi, chanteur helvétique.

®Alain Laplagne, Pascal Rinaldi a joué à Authume

"J’ai toujours aimé allumer des feux, feux de camps, feux de joie, feux de colère, feux follets.

Samedi dernier, tel un cirque éphémère s’installant sur la place, la maison s’est métamorphosée en écrin pour un rendez-vous de jeu et d’écoute de beaux textes servis par une musique de qualité, souvent chaloupée. Pascal Rinaldi nous offrait ses compositions et nous les recevions avec appétit. Je défends bec et ongles cet artiste suisse, doux mais lucide et attaché à nous faire partager quelques causes qui le font réagir avec une tendance à évoquer les femmes parfois cruellement malmenées. Dès les premiers vers, attaquant par « Au-delà de cette limite », sa voix tendre et chargée d’émotion capte l’attention du public. Il a choisi de nous faire partager ses titres les plus récemment mis en disque et en clip comme « La Femme dévoilée » tout comme des pépites écrites il y a presque trente ans comme « Ronde et Pleine ». On se laisse entrainer par les musiques d’« Une valse avec Lou » et de « J'espère ne pas tomber en amour avec vous ». Délicate et subtile évocation du mal-être avec « Quand naît-Elle d’Il » ou encore le très beau « Pute ou Madone ». Les connaisseurs attendaient le lyrique « Il faut qu’on s’touche », cri désespéré face à un monde abîmé et décevant. Au rappel, cédant à une demande d’une spectatrice qui évoquait sa récente création d’un spectacle-hommage à Julos Beaucarne, il a offert « Je ne songeais pas à Rose », musique de Julos et paroles de Victor Hugo. Doux moments pour doux rêveurs… Ensuite, chacun a pu faire plus ample connaissance autour du buffet et les échanges furent riches et chaleureux."


Merci à Pascal pour ce rendez-vous et pour d’autres instants intenses de cette fin de semaine où nous avons pu partager nos passions pour Julos, Bubu ou Jacques, ces beaux humains, avec le plaisir d’un duo sur « Djamel » de Michel et quelques chansons tendres du si bon Julos.