Culture / Lons-le-Saunier

MERCI ALBERT! Hommage à Albert Salvadori

S’il y a un homme à qui on peut dire un grand merci, c’est bien monsieur Albert Salvadori. Albert était un passionné de musique qui aura marqué plusieurs générations d’amoureux de la musique et de musiciens. Un grand merci pour tout.

Le Tiffany, Lons le Saunier

S’il y a un homme à qui on peut dire un grand merci, c’est bien monsieur Albert Salvadori.

L’ancienne municipalité de gauche avec Henri Auger (maire, syndicaliste, militant communiste) lui avait proposé la gestion du grand Café du Théâtre.

Ancien vendeur de clous, l‘Albert allait faire résonner ce lieu magnifique.

Au départ, la simple brasserie le Théâtre allait devenir un haut lieu musical reconnu bien au-delà de la ville de Lons Le Saunier.

Parallèlement, il avait aidé à faire démarrer le club de billard français encore d’actualité aujourd’hui.

Le Café du Théâtre était le lieu incontournable pour de nombreux artistes nationaux et internationaux.

Çà sera peut-être plus de 300 concerts organisés au Café du Théâtre en collaboration régulière avec le milieu associatif de l’époque (MJC, Blue Sphère, Festival de Jazz). Il y avait près d’un concert par semaine avec parfois un dimanche soir agrémenté par deux musiciens manouches qui passaient par là.

Albert était un passionné de musique qui aura marqué plusieurs générations d’amoureux de la musique et de musiciens. Il serait difficile de parler de style de musique diffusée tellement l’offre était variée (jazz, folk, chanson, classique, rock…). Des artistes célèbres de renommée nationale, d’autres moins, la plupart des groupes franc-comtois de l’époque sont passés par le Théâtre.

1989, fin de l’aventure, changement de municipalité, la vie culturelle allait prendre une sacrée calotte. Fin des concerts au Café du Théâtre, on change la direction du Théâtre, on passe d’Ariane Mnouchkine à Dorothée, la place de la Liberté devient un bloc de béton, on coupe les arbres. Le réveil sera amer.

Mais encore une fois l’Albert rebondit, reprend un bar route de Besançon ‘’ le Chez Nous ‘’ et c’est reparti pour les concerts et toujours le billard club. Quelques années plus tard, il reprendra le Tiffany et continuera à organiser des concerts et à prêter son bar pour des associations culturelles (Nesta). Et dire qu’actuellement on dépense des sommes colossales dans les écoles du spectacle pour réfléchir sur les pratiques amateurs et leurs développements, Albert déjà avait tout compris, sa sympathie et sa passion suffisaient. Il avait permis à de nombreux groupes formés dans les lycées de la ville de venir faire leur premier concert dans son bar. Parfois, les parents se retrouvaient dans les soirées avec leurs enfants. Pour la jeunesse lédonienne c’était le lycée et chez l’Albert.

Un grand merci pour tout.